Blabla…blabla…blabla…c’est tout ce que je percevais de ce que disait mon ancienne maîtresse. Le temps semblait avoir suspendu son cour dans cette classe de troisièmes années. De nombreuses fois, je crue mourir d’ennui lorsque par reflexe, je posais les yeux sur le cadran digital de ma montre. A d’autre moment, je m’affalais de tout mon long sur la surface plane de mon bureau en poussant un long et interminable soupir de dépit. Dans ces moments là, je me disais que mon apparence juvénile et naïve venait de me jouer un bien mauvais tour. Par contre, la personne se trouvant devant moi, attirait par intermittence mon regard. Et en fixant sa longue chevelure soyeuse, mon cœur se mettait à battre la chamade et la chaleur envahissait mes joues. Sans que je ne puisse comprendre pourquoi d’ailleurs. Il s’agissait que d’une adolescente devenant tout juste une femme, alors pourquoi ressentais-je du désir pour cette fille ? Mais, était-ce réellement de désir dont il était question ! Chassant de drôle d’idées, limite perverses de mon esprit, je me mis un moyen de chercher le moyen de filé de la salle de cours. Perdre du temps en suivant la totalité des cours ne rimait à rien, vu que les personnes que, je recherchais, devaient probablement peu s’en soucié. Après un bref regard à ma montre qui m’indiqua 8 : 46, je mis mon plan en application. En vérité, je n’en avais pas, mais je savais comment me tiré en douce de la classe. Avant, il fallait que je parle à cette fille mystérieuse attirant tout mes désirs. Délicatement, le bout de mes doigts frôle son omoplate avant de lui tapoter en douceur l’épaule. Pour attiré son attention, un petit [color=orange] « pssst » [/orange] ferait bien l’affaire et une fois certaine que son attention me soit acquise, je me mis à lui parler à voix basse. [color=orange]– Salut, je me demandais, si cela te dirais de partagé mon bentô. Je viens de me rendre compte que j’en ai fait de trop. Si, tu acceptes, lors de la pause de midi, tu me trouveras sur le toit du bâtiment principal. [/orange] L’invitation était lancée, il ne restait plus qu’à cette fille d’accepter ou non.
La cloche annonçant la fin de la première heure raisonna enfin dans les couloirs. Satisfaite et sans attendre la réaction de Lucy, je me suis levée et partie en direction de la porte, accédant au couloir. Mon regard croisa celui de Tokiko. Dans ses yeux bleus, je sue immédiatement qu’elle n’était pas dupe et qu’elle avait compris depuis le début que j’étais son ancienne petite amie. Chose logique en un sens, vu que nous nous connaissions très intiment. Je m’apprêtais à sortir de la classe, lorsque sa voix m’en empêcha. [color=brown]–Je peux savoir où, vous vous rendez mademoiselle Tsuchimiya ? [/brown] Me retournant d’un air gênée, je due encore une fois faire face à toute la classe. Tout en réfléchissant à une bonne excuse, mon regard croisa celui de Lucy à qui je fis un petit sourire suivi d’un clin d’œil, puis répondit à Tokiko. [color=orange]– Je suis désolée, je ne me sens pas très bien. Le décalage horaire et le changement de nourriture m’indisposent encore. Je désirais donc me rendre à l’infirmerie. [/orange] Une fois de plus, le professeur Tsumura me regarda de manière étrange, mais bien que doutant probablement de ma doléance, elle me donna l’autorisation de m’y rendre, tout en précisant, que si derechef, je ne me sentais pas bien, il me fallait demander l’autorisation pour me rendre à l’infirmerie. Tout en la saluant traditionnellement, je me fondis en excuse. Avant de sortir dans le couloir, un garçon de la classe se moqua de moi, en lâchant une vanne foireuse concernant mes problèmes menstruels. Le toisant du regard, je n’avais qu’une envie, lui faire passé le gout de rire de se genre de chose, si dérangeant pour les femmes. Des inconvénients des règles douloureuses et autres inconvénients liés à ce phénomène biologique naturel. Sans que je ne m’en rende compte et en entendent les éclats de rire de cette bande de crétins, la peau de mes bras se tendit donnant l’impression que des créatures microscopiques s’y déplaçaient. Mon visage angélique sembla changer et sur ce dernier apparut une froideur indicible, ainsi qu’un sourire effrayant. [color=orange]– Tu sais mecs, si tu veux…je peux aussi te faire saigner…[/orange]Je fis quelques pas en direction du bureau du petit comique qui ne sembla plus trop avoir envi de rire. [color=orange] – Alors, intéressé ? [/orange] Les rires avaient cessés aussi soudainement qu’ils étaient apparus. Frappant la main contre le tableau, le prof mit un terme à l’incident. [color=brown] - Allons…allons on se calme. Masame, les règles des filles ne sont pas sujettes à plaisanterie. Comme, tu peux le voir, nous sommes susceptibles sur le sujet. [/brown] Tokiko me sortie de ma crise de colère de sa voix douce et me rendant compte de la situation, mon visage reprit son apparence ordinaire. Faisant face à mon ancienne maitresse, je me fondis une fois de plus en excuse en prétextant que je plaisantais, mais avant de sortir, mon regard fit comprendre à Masame que ce n’était pas le cas.
L’effervescence et le brouhaha lié aux intercours dans les couloirs ne dura pas bien longtemps. Le silence reprit rapidement ses droits. Marchant d’un pas lent, je me mis à chercher les élèves spécialistes dans le séchage de cours. Je me rendis à la bibliothèque et dans divers autres endroits. Malheureusement, la chance ne sembla pas être de mon coté vu que je fis choux blanc à chaque fois. Dépitée, je me rendis finalement aux toilettes des filles du second étage. En poussant la porte, quelle ne fut pas ma surprise. Les trois filles de ce matin s’y trouvaient. Leur chef s’alluma une cigarette et un sourire sur les lèvres, je lui fis une remarque sur les effets nocifs du tabagisme. En voyant le visage des deux s’étant battue et le cocard de leur chef, je ne sus faire autrement que d’éclater de rire. Elles semblaient si pitoyables en cet instant. Celle ne portant aucunes ecchymoses lança à l’attention de ses amies que j’étais la pouf de l’entrée chose qui fit finalement réagir les deux autres semblants dans un état second. Absorbation de drogue probablement, vu le regard brillant et humidifié de ces dernières. [color=violet]–Tu tombes bien toi ! J’allais justement partir à ta recherche ! [/violet] Un sourire sur les lèvres, je lui répondis simplement par : [color=orange] « vraiment ! ». [/orange]
Tout en restant adossée contre le mur, tirant des tafs sur sa clope, elle hocha l tête de façon positive. [color=violet]– Oui, vraiment ! Je pense que tu as quelque chose m’appartenant. Si, tu me le rends, je te laisse dans le cas contraire… [/violet]. Les deux molosses l’accompagnant sortirent tour à tour des couteaux à crand’arrêt. Ainsi, elles n’avaient pas compris mon message du matin et bien soit, cette fois, elles comprendraient d’une autre manière. De plus, hors de question que je les laisse filées, elles étaient pour le moment le seul lien avec la drogue circulant dans l’école. [color=orange] –Dans le cas contraire... .Qu’arrivera t-il ? [/orange] Le visage du petit chef se fit plus dur et elle fit un geste à l’attention de ses amies qui foncèrent sur moi. Ironiquement tout en souriant, je fis un petit commentaire qui vexa les trois filles. [color=orange] – Je vois…mais, vous n’êtes que trois ? [/orange] Pivotant sur place, la première lame me frôla de peu tendis que ma main droite écarta la seconde. Mais les filles ne se découragèrent pas pour autant. Augmentant légèrement mon potentiel, la seconde attaque fut parée, à l’aide d’une clef de bras, suivit d’une patte de canard qui poussa l’assaillante en proie à la douleur à se mettre à genoux. [color=orange] –Allons mesdemoiselles, la violence ne résous rien. Où vous fournissez-vous en stupéfiant ? [/orange] Tout en relâchant la prise, j’entendis le chef, me dire que jamais, elle ne me le dirait. Bien ! Pensais-je intérieurement. Je devrais donc, augmenter la pression. Je ne souriais plus lorsque mon pied s’écrasa dans le ventre de la seconde assaillante qui sous le choc d’une rare violence, s’écrasa contre la porte du WC. Celle qui avait eue le droit à la clef de bras se lança à nouveau sur moi. Un coup de pied retourné désarma la midinette qui se ramassa le second coup au niveau de la tempe. Tel un pantin désarticulé, elle s’effondra sur le sol inconscient.
La seconde reprenant du poil de la bête, tenta de nouveau sa chance. Esquivant la lame du couteau, j’attendais le bon moment pour contre-attaquer. Malheureusement, un bref regard en direction du chef de bande permit à la joueuse de couteaux de m’entaillé l’uniforme et le bras où rapidement un mince filé de sang s’échappa. [color=orange]– C’est malin tiens ! Mon père ne va pas être content ! [/orange] Bloquant de ma main opposé la main tenant le couteau, je la fis poursuivre son chemin tendis que mon coude sentit craquer le nez sous la puissance du choc. La jeune fille recula en titubant comme une ivrogne en se tenant le visage couvert de sang. Un coup pied latérale la frappa à nouveau dans la figure mettant ainsi un terme à sa souffrance et elle s’écrasa contre une porte de toilette, puis termina sa course sur le wc. Après vérification, elle était également inconsciente et mon attention se reporta sur le chef maintenant seule. [color=orange]– Humm…pas très sympa de ne pas venir en aide à tes amies. A moins bien sure que pour une raison que j’ignore, elles ne le sont et te protège simplement de tout danger. Je vais maintenant, te reposais la question. Où, te fournie-tu ? Qui te revend ta came ? [/orange] Le regard vert de la petite crapule chercha une échappatoire, mais quoi qu’elle fasse, je ne la laisserais pas partir. J’étais cependant consciente que je devais agir vite. Qu’à tout moment, un élève de cette école pouvait venir aux toilettes. Voyant le manque d’éloquence de mon interlocutrice, je me mis à avancé vers elle. Elle tenta par la parole de m’en dissuadé, mais je n’écoutais pas ses lamentables conneries et de la main, je lui empoignais le col marin. [color=orange] –Viens par là ! [/orange] Sans ménagement, j’ouvris la porte d’une cabine de toilette en plaquant l’adolescente contre cette dernière. Elle pouvait à présent apercevoir la cuvette remplie d’eau. [color=orange] – A genoux ! [/orange] Encore une fois, elle n’obtempéra pas et à l’aide d’un coup derrière le genou, je l’y forçais. Pleurant à chaude larmes, elle me suppliait de la laissé partir, de ne pas lui faire de mal, mais pas de chance pour elle, ce n’était pas dans mes intentions. [color=orange]–C’est ta dernière chance de me répondre ! Dis-moi où, tu te fournie et qui te fournie ! [/orange] Elle secoua la tête de droite à gauche. Elle prétendait que si, elle me le disait, elle s’attirerait de graves problèmes. Franchement, cette fille était encore plus stupide que, je ne le croyais au départ vu qu’elle avait déjà de gros problème.
Perdant patience, ma glissa le long de son cou et utilisant une partie de ma force, je me mis à pousser la tête de la petite noirette vers l’eau de la cuvette. Sur la surface de l’eau de petites bulles firent leur apparition et de ma main libre j’actionnais le mécanisme de la chasse. Attendant trente bonnes secondes, je relevais la tête de la miss qui tenta de reprendre sa respiration. [color=orange]–Alors, tu me dis ce que je désire savoir ? [/orange] Elle secoua la tête, refusant toujours de répondre. Elle devait avoir très peur de son fournisseur pour osé ne pas me répondre, mais je prendrais le temps nécessaire pour qu’elle parle. Continuant le petit jeu en augmentant le ton d'immersion à chaque fois qu’elle refusait de me répondre, je me mis à réfléchir à un autre moyen d’obtenir l’information. Mais, j’hésitais, il s’agissait quand même de lycéennes et non pas de terroristes. Finalement, mon entêtement paya et elle me supplia d’arrêter. [color=violet]– C’est…bon…arrête je t’en prie…arrête, je te…te…dirais tout ce…ce… que je sais ! [/violet] Relâchant mon étreinte, je lui laissais quelques secondes pour reprendre son souffle. Tout en ne quittant pas du regard, la lycéenne complètement trempée. Lui filant un coup de pied dans la jambe, je lui fis comprendre mon impatience et elle se mit à chanter. [color=violet] – C’est un mec de 3.2 qui en échange d’une partie de jambe en l’air me donna la came. Il s’appel, Tomoya Izuna. Mais, il se fournit d’après ses dires à un prof de l’école qui gère le trafic. Je ne sais rien d’autre, je te le jure. [/violet] Satisfaite, je fis pour partir en faisant bien comprendre à la délinquante de garder le silence sur notre petite rencontre. Sinon, elle me reverrait très vite. Le message semblait être passé et mon attention se reporta sur l’adolescente que ma main empoigna par le haut de son uniforme. La peur se lisait dans son regard avant que je ne lui fasse une dernière recommandation. [color=orange] –Une chose encore, n’ennuie plus les nouvelles, tu vois les problèmes que cela apporte parfois ! [/orange] Elle acquiesça de la tête et mon poing s’écrasa sur son visage. Pour elle ce fut le néant.
Je m’apprêtais à quitter les toilettes lorsque le miroir attira l’attention sur ma manche déchirée. Je me souvenais à présent, le sang ne coulait déjà plus, vu le peu de gravité de la plaie, mais il me fallait une autre blouse. Mon regard s’attarda sur l’un des deux gardes du corps dont l’uniforme n’était pas couvert de sang et je fis l’échange. Impeccable, je sortis dans le couloir…enfin impeccable était vite dit. La blouse était légèrement trop petite et elle laissé apparaitre légèrement mon ventre. Regardant ma montre, je vis avec surprise, qu’il était déjà 10.56. Dans une bonne heure, il serait l’heure d’aller mangé et de ma rencontre avec Lucy. Il me fallait mon cartable contenant le bentô, mais comment faire pour le reprendre sans être coincé en classe…réfléchissant, je ne vis qu’une solution, me rendre à l’infirmerie et me faire porté pâle.
L’infirmière qui me reçut semblait être très gentille. Elle me demanda comment, je m’étais blessé et ma réponse prétexta une mauvaise chute. Me nettoyant la plaie, elle resta pendant un long moment silencieux sans doute intriguée par le tatouage « E.V.I.A.00.». Mais même si ce fut le cas, elle ne me demanda aucune explication. Lorsque les soins se terminèrent, elle me donna quelques consignes médicales d’usages et me demanda si je n’avais besoin de rien ? Profitant de l’opportunité s’offrant à moi, je lui fis savoir que je désirais mon cartable. Tout en m’invitant à m’allongée dans sur un lit, elle accepta de se rendre dans ma classe et de me le ramené. En même temps, elle m’excuserait auprès du professeur pour mon absence du matin. Allongée confortablement, je réfléchissais à la suite des opérations. Si comme le disait la petite frappe, un professeur était impliqué dans cette histoire, il me serait difficile d’agir au vue de ma couverture actuelle. Il me fallait donc un agent supplémentaire pour me seconder dans cette enquête. Un bras replié sous la tête, je me mis à composé le numéro de téléphone du bureau. En quelques mots, je fis mon rapport expliquant les raisons me poussant à demander l’aide d’un second agent. Yuichi semblait comprendre cette demande et m’annonça qu’il verrait ce qu’il y avait lieu de faire. Au moment où, je raccrochais, l’infirmière entra en trombe. Faisant mine de dormir, elle ne me dérangea pas et déposa mon cartable sur une chaise près de moi, puis passa un appel téléphonique. Elle demandait l’envoi d’ambulance vu que trois élèves s’étaient vues agressées dans les toilettes. Pour le moment, je devais laisser faire les choses et attendre. La police mènerait probablement une enquête, mais classerait cette dernière comme un règlement de compte. Le bureau de l’environnement ferait le nécessaire de toute manière, sinon, je n’aurais pas laissé la partie de mon uniforme contenant mon sang dans les toilettes. La femme dans la trentaine prépara un kit d’urgence puis disparue rapidement me laissant seule.
Mon regard s’attarda sur ma montre qui indiquait 11 :45. M’étirant tel un chat, je me mis debout en empoignant au passage mon cartable et d’un pas tranquille, je quittais l’infirmerie pour rejoindre le toit. Après une petite négociation avec la serrure récalcitrante, je pris une grande goulée d’air en mettant le pied sur la terrasse. Le banc en pierre sur lequel j’avais tant dormie se trouvait toujours là. Au loin, le bruit de sirène annonçait l’arrivée imminente des ambulances. Ne m’en souciant pas, je sortie la boite à Bentô ainsi qu’une paire de baguettes et je mis le tout sur une serviette bleu marine. Il ne me restait plus qu’à attendre mon invitée. Pour tuer le temps, je pris la direction du grillage entourant le toit. Observant ensuite les gyrophares des ambulances dans la cours. En voyant l’effervescence en contre bas, je me mis à croire que j’avais sans doute frappé plus fort que je ne le pensais à l’origine. Le garçon se nommant Masame m’aurait-il a ce point fait perdre mon sang froid ? Etrangement, depuis aussi loin que je me souvienne, mon dégout des hommes prenait le pas sur ma raison. La seule exception existante était mon père adoptif. Pourtant, rien dans les découvertes sur mon passé ne m’avait donné d’explication sur cette haine féroce que je ressentais à l’égard du sexe opposé. Peut-être le découvrirais-je un jour, qui sait de quoi demain sera fait…
Je sentis une présence dans mon dos…mais ce n’était pas l’invité tant attendu faisant vibrer étrangement mes désirs. [color=orange] –Tokiko…[/orange] lançais-je à voix basse. La prof s’approcha de moi et sans que je ne m’y attende, elle ma colla une gifle monumentale. [color=brown]– Que fais-tu ici Yomi, je sais très bien que tu n’es pas lycéenne. A quel jeu joues-tu en ce moment, pourquoi t’en es-tu prise à ces trois lycéennes, je sais que c’est toi ! Répond-moi…dis quelques choses au moins ! [/brown] La dernière phrase avait été hurlée avec rage, mais bien qu’elle ait été importante pour moi, je ne pouvais pas lui répondre, vu que mon invitée venait d’arrivée sur le toit. Elle se tenait dans l’embrasure de la porte et mon regard se porta vers elle en répondant à Tokiko. [color=orange]– Je ne comprends pas madame ce que vous me dites. De plus, je n’ai pas vue de lycéennes à l’infirmerie. Maintenant veuillez m’excuser, quelqu’un m’attend. [/orange] Me déplaçant pour rejoindre le banc, je fis un sourire à Lucy. Sourire l’invitant à me rejoindre, mais Tokiko n’en avait visiblement pas terminée avec moi.
- [color=brown]Menteuse, je sais tout de toi, je connais ton corps par cœur. Si vraiment, tu n’es pas la Yomi que je connais…montre moi ton bras gauche. Dans ce cas l’inscription E.V.I.A00 ne devrait pas y être…n’est ce pas Eve…c’est ton vrai prénom n’est ce pas ! [/brown]
Là, même si je l’avais aimée plus que de raison, Tokiko dépassait les bornes. De plus comment était-elle au courant du nom que me donna le professeur Himura. J’étais intriguée par ses connaissances sur le projet qui me donna naissance, mais je ne pouvais pas lui en demander plus pour l’instant. Me contentant de sourire à la jeune femme, je lui répondis joyeusement. [color=orange]– Mademoiselle, vous allez bien ? Désirez-vous que je fasse chercher l’infirmière ? [/orange] Mon regard s’attarda sur Lucy, si Tokiko continuait à parler, la lycéenne en connaitrait de trop sur ma personne. [color=orange] – Je vous rappels peut-être quelqu’un, mais je ne suis pas votre Yomi, pas plus que cette…comment déjà…Eve, je n’ai pas de marque sur mon bras et je n’ai rien à vous prouvez. [/orange]Là, mon regard dur plonge dans celui de Tokiko qui comprit qu’il ne valait mieux pas poursuivre plus avant. Des larmes dans les yeux, elle se mit à courir en direction des escaliers et sans se soucié de Lucy, elle descendit les marches.
Reportant à présent mon attention sur la lycéenne, je lui fis un charmant sourire en balançant dans le vide : [color=orange] -Elle est étrange cette prof, est-elle toujours ainsi ? Je n’ai rien comprise à son histoire. Tu as faim j’espère. [/orange]
Je sentis soudainement une étrange sensation me parcourir, mais pourquoi ! Cela n’arrivait qu’en présence de Lucy. Je me sentais excitée et mon corps devint rapidement brulant. Contrôlant tant bien que mal mes pulsions, je me mis à ouvrir la boite dévoilant le menu s’y trouvant. Kimpira, Riz Blanc, Roti froid et d’autres choses délicieuses. Plongent la main dans mon cartable, j’en sortie un autre sachet contenant des onigiri fourrés, puis le thermos contenant du thé. [color=orange] – Je m’appelle Tsuchimiya Yomi, mais tu le sais déjà et toi me diras-tu ton Nom ? Veux-tu bien devenir mon amie ? [/orange] Ma dernière question fut suivie d’un sourire sincère venant tout droit de mon cœur. A genoux derrière le banc, j’attendais patiemment que les réactions de la lycéenne devienne normale à mon égard…mais pouvions-nous être normale avec une personne ne l’étend pas ? C’est la question existentielle qui me revient chaque jour en mémoire…Cependant, cette mission risquait de m’attiré quelques ennuis dont, je me serais bien passé et cette idée ne plaisait que peu.
La cloche annonçant la fin de la première heure raisonna enfin dans les couloirs. Satisfaite et sans attendre la réaction de Lucy, je me suis levée et partie en direction de la porte, accédant au couloir. Mon regard croisa celui de Tokiko. Dans ses yeux bleus, je sue immédiatement qu’elle n’était pas dupe et qu’elle avait compris depuis le début que j’étais son ancienne petite amie. Chose logique en un sens, vu que nous nous connaissions très intiment. Je m’apprêtais à sortir de la classe, lorsque sa voix m’en empêcha. [color=brown]–Je peux savoir où, vous vous rendez mademoiselle Tsuchimiya ? [/brown] Me retournant d’un air gênée, je due encore une fois faire face à toute la classe. Tout en réfléchissant à une bonne excuse, mon regard croisa celui de Lucy à qui je fis un petit sourire suivi d’un clin d’œil, puis répondit à Tokiko. [color=orange]– Je suis désolée, je ne me sens pas très bien. Le décalage horaire et le changement de nourriture m’indisposent encore. Je désirais donc me rendre à l’infirmerie. [/orange] Une fois de plus, le professeur Tsumura me regarda de manière étrange, mais bien que doutant probablement de ma doléance, elle me donna l’autorisation de m’y rendre, tout en précisant, que si derechef, je ne me sentais pas bien, il me fallait demander l’autorisation pour me rendre à l’infirmerie. Tout en la saluant traditionnellement, je me fondis en excuse. Avant de sortir dans le couloir, un garçon de la classe se moqua de moi, en lâchant une vanne foireuse concernant mes problèmes menstruels. Le toisant du regard, je n’avais qu’une envie, lui faire passé le gout de rire de se genre de chose, si dérangeant pour les femmes. Des inconvénients des règles douloureuses et autres inconvénients liés à ce phénomène biologique naturel. Sans que je ne m’en rende compte et en entendent les éclats de rire de cette bande de crétins, la peau de mes bras se tendit donnant l’impression que des créatures microscopiques s’y déplaçaient. Mon visage angélique sembla changer et sur ce dernier apparut une froideur indicible, ainsi qu’un sourire effrayant. [color=orange]– Tu sais mecs, si tu veux…je peux aussi te faire saigner…[/orange]Je fis quelques pas en direction du bureau du petit comique qui ne sembla plus trop avoir envi de rire. [color=orange] – Alors, intéressé ? [/orange] Les rires avaient cessés aussi soudainement qu’ils étaient apparus. Frappant la main contre le tableau, le prof mit un terme à l’incident. [color=brown] - Allons…allons on se calme. Masame, les règles des filles ne sont pas sujettes à plaisanterie. Comme, tu peux le voir, nous sommes susceptibles sur le sujet. [/brown] Tokiko me sortie de ma crise de colère de sa voix douce et me rendant compte de la situation, mon visage reprit son apparence ordinaire. Faisant face à mon ancienne maitresse, je me fondis une fois de plus en excuse en prétextant que je plaisantais, mais avant de sortir, mon regard fit comprendre à Masame que ce n’était pas le cas.
L’effervescence et le brouhaha lié aux intercours dans les couloirs ne dura pas bien longtemps. Le silence reprit rapidement ses droits. Marchant d’un pas lent, je me mis à chercher les élèves spécialistes dans le séchage de cours. Je me rendis à la bibliothèque et dans divers autres endroits. Malheureusement, la chance ne sembla pas être de mon coté vu que je fis choux blanc à chaque fois. Dépitée, je me rendis finalement aux toilettes des filles du second étage. En poussant la porte, quelle ne fut pas ma surprise. Les trois filles de ce matin s’y trouvaient. Leur chef s’alluma une cigarette et un sourire sur les lèvres, je lui fis une remarque sur les effets nocifs du tabagisme. En voyant le visage des deux s’étant battue et le cocard de leur chef, je ne sus faire autrement que d’éclater de rire. Elles semblaient si pitoyables en cet instant. Celle ne portant aucunes ecchymoses lança à l’attention de ses amies que j’étais la pouf de l’entrée chose qui fit finalement réagir les deux autres semblants dans un état second. Absorbation de drogue probablement, vu le regard brillant et humidifié de ces dernières. [color=violet]–Tu tombes bien toi ! J’allais justement partir à ta recherche ! [/violet] Un sourire sur les lèvres, je lui répondis simplement par : [color=orange] « vraiment ! ». [/orange]
Tout en restant adossée contre le mur, tirant des tafs sur sa clope, elle hocha l tête de façon positive. [color=violet]– Oui, vraiment ! Je pense que tu as quelque chose m’appartenant. Si, tu me le rends, je te laisse dans le cas contraire… [/violet]. Les deux molosses l’accompagnant sortirent tour à tour des couteaux à crand’arrêt. Ainsi, elles n’avaient pas compris mon message du matin et bien soit, cette fois, elles comprendraient d’une autre manière. De plus, hors de question que je les laisse filées, elles étaient pour le moment le seul lien avec la drogue circulant dans l’école. [color=orange] –Dans le cas contraire... .Qu’arrivera t-il ? [/orange] Le visage du petit chef se fit plus dur et elle fit un geste à l’attention de ses amies qui foncèrent sur moi. Ironiquement tout en souriant, je fis un petit commentaire qui vexa les trois filles. [color=orange] – Je vois…mais, vous n’êtes que trois ? [/orange] Pivotant sur place, la première lame me frôla de peu tendis que ma main droite écarta la seconde. Mais les filles ne se découragèrent pas pour autant. Augmentant légèrement mon potentiel, la seconde attaque fut parée, à l’aide d’une clef de bras, suivit d’une patte de canard qui poussa l’assaillante en proie à la douleur à se mettre à genoux. [color=orange] –Allons mesdemoiselles, la violence ne résous rien. Où vous fournissez-vous en stupéfiant ? [/orange] Tout en relâchant la prise, j’entendis le chef, me dire que jamais, elle ne me le dirait. Bien ! Pensais-je intérieurement. Je devrais donc, augmenter la pression. Je ne souriais plus lorsque mon pied s’écrasa dans le ventre de la seconde assaillante qui sous le choc d’une rare violence, s’écrasa contre la porte du WC. Celle qui avait eue le droit à la clef de bras se lança à nouveau sur moi. Un coup de pied retourné désarma la midinette qui se ramassa le second coup au niveau de la tempe. Tel un pantin désarticulé, elle s’effondra sur le sol inconscient.
La seconde reprenant du poil de la bête, tenta de nouveau sa chance. Esquivant la lame du couteau, j’attendais le bon moment pour contre-attaquer. Malheureusement, un bref regard en direction du chef de bande permit à la joueuse de couteaux de m’entaillé l’uniforme et le bras où rapidement un mince filé de sang s’échappa. [color=orange]– C’est malin tiens ! Mon père ne va pas être content ! [/orange] Bloquant de ma main opposé la main tenant le couteau, je la fis poursuivre son chemin tendis que mon coude sentit craquer le nez sous la puissance du choc. La jeune fille recula en titubant comme une ivrogne en se tenant le visage couvert de sang. Un coup pied latérale la frappa à nouveau dans la figure mettant ainsi un terme à sa souffrance et elle s’écrasa contre une porte de toilette, puis termina sa course sur le wc. Après vérification, elle était également inconsciente et mon attention se reporta sur le chef maintenant seule. [color=orange]– Humm…pas très sympa de ne pas venir en aide à tes amies. A moins bien sure que pour une raison que j’ignore, elles ne le sont et te protège simplement de tout danger. Je vais maintenant, te reposais la question. Où, te fournie-tu ? Qui te revend ta came ? [/orange] Le regard vert de la petite crapule chercha une échappatoire, mais quoi qu’elle fasse, je ne la laisserais pas partir. J’étais cependant consciente que je devais agir vite. Qu’à tout moment, un élève de cette école pouvait venir aux toilettes. Voyant le manque d’éloquence de mon interlocutrice, je me mis à avancé vers elle. Elle tenta par la parole de m’en dissuadé, mais je n’écoutais pas ses lamentables conneries et de la main, je lui empoignais le col marin. [color=orange] –Viens par là ! [/orange] Sans ménagement, j’ouvris la porte d’une cabine de toilette en plaquant l’adolescente contre cette dernière. Elle pouvait à présent apercevoir la cuvette remplie d’eau. [color=orange] – A genoux ! [/orange] Encore une fois, elle n’obtempéra pas et à l’aide d’un coup derrière le genou, je l’y forçais. Pleurant à chaude larmes, elle me suppliait de la laissé partir, de ne pas lui faire de mal, mais pas de chance pour elle, ce n’était pas dans mes intentions. [color=orange]–C’est ta dernière chance de me répondre ! Dis-moi où, tu te fournie et qui te fournie ! [/orange] Elle secoua la tête de droite à gauche. Elle prétendait que si, elle me le disait, elle s’attirerait de graves problèmes. Franchement, cette fille était encore plus stupide que, je ne le croyais au départ vu qu’elle avait déjà de gros problème.
Perdant patience, ma glissa le long de son cou et utilisant une partie de ma force, je me mis à pousser la tête de la petite noirette vers l’eau de la cuvette. Sur la surface de l’eau de petites bulles firent leur apparition et de ma main libre j’actionnais le mécanisme de la chasse. Attendant trente bonnes secondes, je relevais la tête de la miss qui tenta de reprendre sa respiration. [color=orange]–Alors, tu me dis ce que je désire savoir ? [/orange] Elle secoua la tête, refusant toujours de répondre. Elle devait avoir très peur de son fournisseur pour osé ne pas me répondre, mais je prendrais le temps nécessaire pour qu’elle parle. Continuant le petit jeu en augmentant le ton d'immersion à chaque fois qu’elle refusait de me répondre, je me mis à réfléchir à un autre moyen d’obtenir l’information. Mais, j’hésitais, il s’agissait quand même de lycéennes et non pas de terroristes. Finalement, mon entêtement paya et elle me supplia d’arrêter. [color=violet]– C’est…bon…arrête je t’en prie…arrête, je te…te…dirais tout ce…ce… que je sais ! [/violet] Relâchant mon étreinte, je lui laissais quelques secondes pour reprendre son souffle. Tout en ne quittant pas du regard, la lycéenne complètement trempée. Lui filant un coup de pied dans la jambe, je lui fis comprendre mon impatience et elle se mit à chanter. [color=violet] – C’est un mec de 3.2 qui en échange d’une partie de jambe en l’air me donna la came. Il s’appel, Tomoya Izuna. Mais, il se fournit d’après ses dires à un prof de l’école qui gère le trafic. Je ne sais rien d’autre, je te le jure. [/violet] Satisfaite, je fis pour partir en faisant bien comprendre à la délinquante de garder le silence sur notre petite rencontre. Sinon, elle me reverrait très vite. Le message semblait être passé et mon attention se reporta sur l’adolescente que ma main empoigna par le haut de son uniforme. La peur se lisait dans son regard avant que je ne lui fasse une dernière recommandation. [color=orange] –Une chose encore, n’ennuie plus les nouvelles, tu vois les problèmes que cela apporte parfois ! [/orange] Elle acquiesça de la tête et mon poing s’écrasa sur son visage. Pour elle ce fut le néant.
Je m’apprêtais à quitter les toilettes lorsque le miroir attira l’attention sur ma manche déchirée. Je me souvenais à présent, le sang ne coulait déjà plus, vu le peu de gravité de la plaie, mais il me fallait une autre blouse. Mon regard s’attarda sur l’un des deux gardes du corps dont l’uniforme n’était pas couvert de sang et je fis l’échange. Impeccable, je sortis dans le couloir…enfin impeccable était vite dit. La blouse était légèrement trop petite et elle laissé apparaitre légèrement mon ventre. Regardant ma montre, je vis avec surprise, qu’il était déjà 10.56. Dans une bonne heure, il serait l’heure d’aller mangé et de ma rencontre avec Lucy. Il me fallait mon cartable contenant le bentô, mais comment faire pour le reprendre sans être coincé en classe…réfléchissant, je ne vis qu’une solution, me rendre à l’infirmerie et me faire porté pâle.
L’infirmière qui me reçut semblait être très gentille. Elle me demanda comment, je m’étais blessé et ma réponse prétexta une mauvaise chute. Me nettoyant la plaie, elle resta pendant un long moment silencieux sans doute intriguée par le tatouage « E.V.I.A.00.». Mais même si ce fut le cas, elle ne me demanda aucune explication. Lorsque les soins se terminèrent, elle me donna quelques consignes médicales d’usages et me demanda si je n’avais besoin de rien ? Profitant de l’opportunité s’offrant à moi, je lui fis savoir que je désirais mon cartable. Tout en m’invitant à m’allongée dans sur un lit, elle accepta de se rendre dans ma classe et de me le ramené. En même temps, elle m’excuserait auprès du professeur pour mon absence du matin. Allongée confortablement, je réfléchissais à la suite des opérations. Si comme le disait la petite frappe, un professeur était impliqué dans cette histoire, il me serait difficile d’agir au vue de ma couverture actuelle. Il me fallait donc un agent supplémentaire pour me seconder dans cette enquête. Un bras replié sous la tête, je me mis à composé le numéro de téléphone du bureau. En quelques mots, je fis mon rapport expliquant les raisons me poussant à demander l’aide d’un second agent. Yuichi semblait comprendre cette demande et m’annonça qu’il verrait ce qu’il y avait lieu de faire. Au moment où, je raccrochais, l’infirmière entra en trombe. Faisant mine de dormir, elle ne me dérangea pas et déposa mon cartable sur une chaise près de moi, puis passa un appel téléphonique. Elle demandait l’envoi d’ambulance vu que trois élèves s’étaient vues agressées dans les toilettes. Pour le moment, je devais laisser faire les choses et attendre. La police mènerait probablement une enquête, mais classerait cette dernière comme un règlement de compte. Le bureau de l’environnement ferait le nécessaire de toute manière, sinon, je n’aurais pas laissé la partie de mon uniforme contenant mon sang dans les toilettes. La femme dans la trentaine prépara un kit d’urgence puis disparue rapidement me laissant seule.
Mon regard s’attarda sur ma montre qui indiquait 11 :45. M’étirant tel un chat, je me mis debout en empoignant au passage mon cartable et d’un pas tranquille, je quittais l’infirmerie pour rejoindre le toit. Après une petite négociation avec la serrure récalcitrante, je pris une grande goulée d’air en mettant le pied sur la terrasse. Le banc en pierre sur lequel j’avais tant dormie se trouvait toujours là. Au loin, le bruit de sirène annonçait l’arrivée imminente des ambulances. Ne m’en souciant pas, je sortie la boite à Bentô ainsi qu’une paire de baguettes et je mis le tout sur une serviette bleu marine. Il ne me restait plus qu’à attendre mon invitée. Pour tuer le temps, je pris la direction du grillage entourant le toit. Observant ensuite les gyrophares des ambulances dans la cours. En voyant l’effervescence en contre bas, je me mis à croire que j’avais sans doute frappé plus fort que je ne le pensais à l’origine. Le garçon se nommant Masame m’aurait-il a ce point fait perdre mon sang froid ? Etrangement, depuis aussi loin que je me souvienne, mon dégout des hommes prenait le pas sur ma raison. La seule exception existante était mon père adoptif. Pourtant, rien dans les découvertes sur mon passé ne m’avait donné d’explication sur cette haine féroce que je ressentais à l’égard du sexe opposé. Peut-être le découvrirais-je un jour, qui sait de quoi demain sera fait…
Je sentis une présence dans mon dos…mais ce n’était pas l’invité tant attendu faisant vibrer étrangement mes désirs. [color=orange] –Tokiko…[/orange] lançais-je à voix basse. La prof s’approcha de moi et sans que je ne m’y attende, elle ma colla une gifle monumentale. [color=brown]– Que fais-tu ici Yomi, je sais très bien que tu n’es pas lycéenne. A quel jeu joues-tu en ce moment, pourquoi t’en es-tu prise à ces trois lycéennes, je sais que c’est toi ! Répond-moi…dis quelques choses au moins ! [/brown] La dernière phrase avait été hurlée avec rage, mais bien qu’elle ait été importante pour moi, je ne pouvais pas lui répondre, vu que mon invitée venait d’arrivée sur le toit. Elle se tenait dans l’embrasure de la porte et mon regard se porta vers elle en répondant à Tokiko. [color=orange]– Je ne comprends pas madame ce que vous me dites. De plus, je n’ai pas vue de lycéennes à l’infirmerie. Maintenant veuillez m’excuser, quelqu’un m’attend. [/orange] Me déplaçant pour rejoindre le banc, je fis un sourire à Lucy. Sourire l’invitant à me rejoindre, mais Tokiko n’en avait visiblement pas terminée avec moi.
- [color=brown]Menteuse, je sais tout de toi, je connais ton corps par cœur. Si vraiment, tu n’es pas la Yomi que je connais…montre moi ton bras gauche. Dans ce cas l’inscription E.V.I.A00 ne devrait pas y être…n’est ce pas Eve…c’est ton vrai prénom n’est ce pas ! [/brown]
Là, même si je l’avais aimée plus que de raison, Tokiko dépassait les bornes. De plus comment était-elle au courant du nom que me donna le professeur Himura. J’étais intriguée par ses connaissances sur le projet qui me donna naissance, mais je ne pouvais pas lui en demander plus pour l’instant. Me contentant de sourire à la jeune femme, je lui répondis joyeusement. [color=orange]– Mademoiselle, vous allez bien ? Désirez-vous que je fasse chercher l’infirmière ? [/orange] Mon regard s’attarda sur Lucy, si Tokiko continuait à parler, la lycéenne en connaitrait de trop sur ma personne. [color=orange] – Je vous rappels peut-être quelqu’un, mais je ne suis pas votre Yomi, pas plus que cette…comment déjà…Eve, je n’ai pas de marque sur mon bras et je n’ai rien à vous prouvez. [/orange]Là, mon regard dur plonge dans celui de Tokiko qui comprit qu’il ne valait mieux pas poursuivre plus avant. Des larmes dans les yeux, elle se mit à courir en direction des escaliers et sans se soucié de Lucy, elle descendit les marches.
Reportant à présent mon attention sur la lycéenne, je lui fis un charmant sourire en balançant dans le vide : [color=orange] -Elle est étrange cette prof, est-elle toujours ainsi ? Je n’ai rien comprise à son histoire. Tu as faim j’espère. [/orange]
Je sentis soudainement une étrange sensation me parcourir, mais pourquoi ! Cela n’arrivait qu’en présence de Lucy. Je me sentais excitée et mon corps devint rapidement brulant. Contrôlant tant bien que mal mes pulsions, je me mis à ouvrir la boite dévoilant le menu s’y trouvant. Kimpira, Riz Blanc, Roti froid et d’autres choses délicieuses. Plongent la main dans mon cartable, j’en sortie un autre sachet contenant des onigiri fourrés, puis le thermos contenant du thé. [color=orange] – Je m’appelle Tsuchimiya Yomi, mais tu le sais déjà et toi me diras-tu ton Nom ? Veux-tu bien devenir mon amie ? [/orange] Ma dernière question fut suivie d’un sourire sincère venant tout droit de mon cœur. A genoux derrière le banc, j’attendais patiemment que les réactions de la lycéenne devienne normale à mon égard…mais pouvions-nous être normale avec une personne ne l’étend pas ? C’est la question existentielle qui me revient chaque jour en mémoire…Cependant, cette mission risquait de m’attiré quelques ennuis dont, je me serais bien passé et cette idée ne plaisait que peu.
